L’ordonnance de cristallisation des moyens ne produit ses effets que jusqu’à la clôture de l’instruction
Par un arrêt du 24 avril 2019, le Conseil d’Etat a précisé la portée de l’ordonnance de cristallisation des moyens prise par le juge du fond sur le fondement de l’article R. 600-4 du code de l’urbanisme. De plus, il rappelle que le moyen tiré des irrégularités entachant le permis de construire initial, régularisées par […]
Le permis de construire ne peut tenir lieu de permis de démolir en l’absence d’une demande explicite du pétitionnaire
Par une décision du 24 avril 2019, le Conseil d’Etat a jugé qu’eu égard à l’objet et à la portée du permis de démolir, la décision statuant sur la demande de permis de construire ne peut valoir autorisation de démolir que si le dossier de demande mentionne explicitement que le pétitionnaire entend solliciter cette autorisation. […]
Déchets : précisions sur les limites au transfert de la compétence de gestion des déchets ménagers
Par un arrêt du 5 avril 2019, le Conseil d’Etat est venu apporter des précisions sur le transfert de la compétence de collecte et traitement des déchets ménagers. Pour mémoire, le transfert de la compétence des communes en matière de déchets ménagers et assimilés est prévu par l’article L. 2224-13 alinéa 2 du code général […]
Précisions sur les modalités de contestation d’une mesure de régularisation d’une autorisation d’urbanisme
Le décret n° 2019-303 du 10 avril 2019 vient préciser les modalités de contestation de la légalité d’un permis modificatif, d’une décision modificative ou d’une mesure de régularisation dans le cadre de l’instance contre l’acte initial telle que prévue par l’article L. 600-5-2 du code de l’urbanisme issu de la loi Elan. En premier lieu, ce décret […]
Prise en charge des ouvrages d’extension des réseaux et permis de construire définitif
Par un arrêt du 28 mars 2019, la cour administrative d’appel de Douai a précisé les modalités de prise en charge des coûts d’extension des réseaux dans le cas où une construction a été définitivement autorisée. Dans cette affaire, un permis de construire autorisant la construction d’un bâtiment à usage d’atelier, de magasin et de […]
Annulation partielle d’un PLU et sursis à statuer pour les vices régularisables
Par un jugement du 29 mars 2019, le Tribunal administratif de Rennes a estimé que le juge peut annuler partiellement un PLU pour les vices qui ne sont pas régularisables mais également prononcer un sursis à statuer sur ceux qui le sont, alors même que l’article L.600-9 du code de l’urbanisme dispose que : « Si le […]
Précision sur l’office du juge en matière de régularisation d’une autorisation d’urbanisme
Par un arrêté en date du 4 juillet 2012, le maire de Cogolin a délivré un permis de construire à la SARL Les Bougainvilliers. Suite à sa saisine, le tribunal administratif de Toulon a annulé partiellement cet arrêté, rejetant l’appel incident de la commune, ainsi que la demande de la commune tendant à la mise […]
Concessions de service : Précisions sur certaines modalités de leur procédure de passation
Par un arrêt du 8 avril 2019, le Conseil d’Etat apporte des précisions intéressantes quant aux modalités d’organisation de la procédure de passation d’une délégation de service public dans le cadre d’un référé précontractuel initié par un candidat évincé qui reprochait à la Ville de Cannes, autorité concédante, d’avoir mis en œuvre une procédure irrégulière […]
Précision sur le champ d’application de l’obligation de notification prévue à l’article R.600-1 du code de l’urbanisme aux autorisations d’urbanisme résultant d’une décision du juge
Par un avis du 8 avril 2019, le Conseil d’Etat a affirmé que si l’article R. 600-1 du code de l’urbanisme s’applique également à un recours exercé contre une décision juridictionnelle constatant l’existence d’une autorisation d’urbanisme, en revanche, il ne s’applique pas à un appel formé contre une décision juridictionnelle annulant un refus d’autorisation d’urbanisme […]
L’existence d’un syndicat secondaire doit être prévue par le règlement de copropriété ou décidée par une décision d’assemblée générale
Par une décision du 14 mars 2019, la Cour de cassation est venue confirmer que l’existence d’un syndicat secondaire doit être prévue par le règlement de copropriété ou décidée par une décision d’assemblée générale et qu’elle ne peut donc en aucun cas être déduite de l’existence de parties communes et charges spéciales. En l’espèce, les […]